Un Coeur de Verre

Définitivement la fin de ce blog ... du moins pour le moment. Lol. Non je pense que je ne reviendrais plus ici ...

La bizarrerie de mon bonheur a eu ses fins ... et peut-être que la dispute aura eu ses bonnes conséquences ... En tout cas "tout ça" ne me correspond plus ...

Malgré la chute de moral de ces derniers jours j'ai décidé de reprendre en main ce que j'ai appelé jusque là ma bizarrerie de bonheur ! C'était tellement bien ...

Je vous dis, quand même, à bientôt peut-être ... parce qu'au final, on ne sait jamais ...

*Elle* sera définitivement celle qui me prouve que ce n'est pas partout pareil ! Et vous savez quoi ? Finalement, j'ai changé d'avis !!! Il en aura fallu du temps, et en plus je ne suis même pas en couple ... mais j'ai changé d'avis ! Je n'ai plus d'idées si arrêtées sur la vie de couple, le mariage, et les enfants ...

Soirée géniale ! Remplie d'émotion du début jusqu'à la fin ! Yeux qui coulent ! Personnes adorables rien que pour vous ! En tout cas vous m'avez vraiment fait pleurer ! Et rien que d'y penser j'en ai encore la chair de poule !

Je crois que je n'ai aucun mot à mettre sur cette soirée, simplement vous remercier encore une fois, tous les deux !

Je vous aime !!!

Après avoir pleuré devant deux épisodes de Desperate Housewives ...

• les sentiments nouveaux découverts par Gabrielle face à un enfant ... et son amour pour Carlos ...
• un homme amoureux capable de beaucoup ...
• des révélations qui sont capables de faire exploser une bombe nucléaire ... et la colère d'une femme qui était sur le point de se marier ...
• la rage d'une mère face au comportement (totalement minable, en passant) d'un fils ...

Je sais que je vais rêver devant les trois épisodes de Sex and the City ...

• Carrie amoureuse, ou plutôt trop rêveuse ... ce n'est peut-être pas si bien que ça que de vivre dans un conte de fée ...
• M. Big totalement amoureux, quand je vous disais que c'était capable de beaucoup un homme amoureux ...
• Des portes qui se ferment pour en ouvrir de nouvelles ...
• Une amie sincère qui s'inquiète ...
• Le combat d'une femme ayant plus qui conque le gène maternel et son combat pour avoir un enfant ...
• L'effrayant courage d'une femme malade ...

Petit coup de blues de cinq minutes ... petit retour de nostalgie aussi peut-être ... et voilà que je me retrouve comme une gamine à me raccrocher à une peluche qui tient chaud au coeur ...

Et nous à quoi on ressemblera à 38 ans ?! Qu'est ce qu'on aura déjà vécu ? et qu'est ce qui nous restera à découvrir ? Est-ce qu'on connaîtra encore nos amis ? ou est-ce que l'on se renfermera sur notre petit trintrin de vie de famille ...

En attendant de découvrir par moi même les réponses que m'offrira le temps qui a passé ...
bonne nuit !

La pause aura duré une quinzaine de jours ... je donne déjà des nouvelles ... pas mauvaises je vous assure !

Je reviens en me demandant si je ne vais pas laisser ce blog derrière moi ... si je ne vais pas arrêter ici ... En réalité je ne sais pas trop, j'écrivais ici ce qui n'allait pas, sans parler de ce qui allait, ou pas toujours ... Et au final, aujourd'hui, je suis apaisée, peut-être même heureuse ! Oui, moi heureuse ! C'est un état d'esprit plus qu'autre chose nan ? Y a toujours des choses qui me manques, des gens, des gestes ... mais je les attends patiemment c'est tout ! Je les attends sans trop trop penser à eux ... et puis on verra après ...

Alors en quinze jours ...

je me suis enfin rendu compte que c'était bien fini !
et qu'à partir de septembre tout sera bien différent !

je deviens de plus en plus une vraie fille,
et je passe des heures dans des magasins ...

j'ai raté ce qui me tenait le plus à coeur
et je m'en suis remise ...

je sais que je suis douillette et fragile ...
trop douillette et trop fragile ... mais je vis avec !
Et j'arrête de dire "Aïe !" à tout bout de champ !

J'ai eu très mal et je me suis relevée !
Maintenant ... je m'en fou !

~Elle~ me manque de plus en plus mais
peut-être elle ne le remarque pas
ou ça ne la touche plus comme avant ...

j'ai aussi l'envie chatouillante de tout redécorrer
dans ce qui est ma chambre ...
comme pour donner un nouveau départ ...

j'ai appris des choses ... de bonnes nouvelles !
Et je suis encore plus heureuse pour eux !

Je vis au jour le jour sans trop me poser de questions sur ce qui arrivera demain, et je profite de chaque instant sans surveiller pour me rendre compte que c'est "bientôt fini" ...

Je reviendrai sans doute ici ... et puis je continuerai de donner de mes nouvelles ... oui sans doute, jusqu'au jour où j'en aurai complètement assez ... On verra ... En tout cas je continu toujours à écrire ... les sujets sont simplement multiples et divers ...

Il aura fallu le temps mais j'y suis arrivée ...

... à me détacher de moi ...

Petite pause d'émotions ... de sentiments ... petite pause que j'impose dans ma vie et mon esprit  ... Je reviendrai vous tenir au courant ... mais en ce moment je n'ai plus rien à écrire ici ... Mon esprit est tranquille ... apaisé ... et calme ... Je suis bien physiquement et moralement ... Dégoutée par certain évènement et une certaine liberté que je met du temps à posséder ... Mais tout va bien ... Je ne sais pas trop ce qui est passé dans ma tête, mais bizarrement je me porte bien ...

A bientôt ...

Extrait de

Vous revoir ( Et si c'était vrai... 2)

- Que voyez-vous ? demanda-t-il [...]
- Un arbre ! répondit-elle.
- Décrivez-le-moi.
- Comment ça ?
- Il est grand ?
- Il est haut comme deux étages, mais il a de grandes feuilles vertes.
- Alors fermez les yeux.
Lauren se prit au jeu et la voix d'Arthur la rejoingnit dans une obscurité improvisée.
- Les branches sont immobiles à cette heure de la journée, les vents de la mer ne sont pas encore levés. Approchez-vous du tronc, les cigales se cachent souvent dans les recoins d'écorces. Au pied de l'arbre s'étend un tapis d'épines de pin. Elles sont roussies par le soleil. Maintenant, regardez tout autour de vous. Vous êtes dans un grand jardin, il est parsemé de larges bandes de terre ocre plantées de quelques pins parasols. A votre gauche vous en verrez des argentés, à droite des séquoias, devant des grenadiers et un peu plus loi dans caroubliers qui semblent couler jusqu'à l'océan. Empreuntez le petit escalier de pierre qui borde le chemin. Les marches sont irrégulières, mais ne craignez rien, la pente est douce. Regardez sur votre droite, vous devinez les restes d'une roseraie, maintenant ? Arrêtez-vous en bas, et regardez devant vous.
Et Arthur inventait un univers, fait juste de mots ; Lauren vit la maison aux volets clos qu'il lui décrivait. Elle avança vers le perron, grimpa les marches et s'arrêta sous la véranda. En contrebas, l'océan semblait vouloir briser les rochers, les vagues charriaient des amais d'algues mariées à des entrelacs d'épines. Le vent soufflait dans ses cheveux, elle eut presque envie de les repousser en arrière.
Elle contourna la maison, et suivit à la lettre les instructions d'Arthur qui la guidait pas à pas dans son pays imaginaire. Sa main effleurait la façade, à la recherche d'une petite cale, au bas d'un volet. Elle fit comme il disait et la retira du bout des doigts. Le panneau de bois s'ouvrit et elle crut même l'entendre grincer sur ses gonds. Elle souleva la fenêtre à guillotine en déboîtant légèrement le châssis qui accepta de coulisser sur ses cordeaux.
- Ne vous arrêtez pas dans cete pièce, ele est trop sombre, traversez-la, vous arriverez dans le couloir.
Elle avançait à pas lents, derrière les murs, chaque pièce parraissait contenir un secret. Elle entra dans la cuisine. Sur la table, il y avait une vieille cafetière italienne, on y faisait un excellent café, et devant elle, une cuisinière comme on en trouvait autrefois dans les vieilles demeures.
- Elle fonctionne avec du bois ? demanda Lauren.
- Si fous le voulez, vous trouverez même des bûches, à l'abri d'un appentis juste au-dehors, en passant par-derrière.
- Je veux rester dans la maison et continuer à la visiter, murmura-t-elle.
- Alors ressortez de la cuisine. Ouvrez la porte, juste en face.
Elle entra dans le salon. Un long piano dormait dans l'obscurité du lieu. Elle alluma la lumière et s'approcha assez près pour s'asseoir sur le tabouret.
- Je ne sais pas jouer.
- C'est un instrument particulier, rapporté d'un lointain pays ; si vous pensez très fort à une mélodie que vous aimez, il vous la jouera, mais uniquement si vous posez vos mains sur son clavier.
Lauren se concentra de toutes ses forces, et la partition du " Clair de lune" de Werther envahit sa tête.
Elle avait l'impression que quelqu'un jouait à côté d'elle, et puis elle se laissait entraîner dans le songe, plus la musique était profonde et présente. Elle visita ainsi chaque endroit, grimpant jusqu'à l'étage, allant de chambre en chambre ; et, petit à petit, les mots qui décrivaient la maison se transformaient en une multitude de détails qui inventaient une vie tout autour d'ele. Elle retourna dans une seule pièce qu'elle n'avait pas encore visitée. Elle entra dans le petit bureau, regarda le lit et frissonna, elle ouvrit les yeux, et la maison s'évanouit.
- Je crois que je l'ai perdue, dit-elle.
- Ce n'est pas grace, maintenant elle est à vous, vous pourrez y retourner quand vous voudez, il vous suffira d'y penser.

J'appartiens à la même tribu ...

Parce qu'au fond je fais bien parti de ma famille. J'ai le même défaut. Enfin bon ... pour certain c'est un défaut, pour beaucoup même. Mais pour d'autres c'est bien, c'est la bonne attitude à avoir. Et moi ?! Qu'est ce que j'en pense moi ?! Qu'est ce que je pense bien de ça ?! De se reffoullement de sentiments ?! De garder tout au fond et d'exploser plus tard ... après ... loin des regards ?! Qu'est ce que je pense réellement de ce que je suis face aux sentiments ?! Je suis jalouse et impulsive et en même temps pas tant que ça ... les sentiments s'enterrent dans la masse de l'être humain ... dans la chair ... Pas si impulsive que ça quand en face de moi la personne qui comptent tant s'arrête. J'ai toujours été comme ça ... C'est dommage ! Oui c'est bien dommage ! Tant de fois j'aurais voulu serrer quelqu'un dans mes bras, j'aurais voulu laisser un bisou sur la joue. Et puis tant de fois je n'ai pas réussi ... bloquée sur place ... enracinée dans l'espace. Y en a qui appelle ça de la timidité ... y en d'autres qui appelle ça avoir un coeur de pierre ... Et ceux qui prennent le temps de creuser un petit peu remarquent que les sentiments sont forts ! Les sentiments sont sincères et bien réels. Alors je deviens la trop gentille. Ceux qui creusent un peu arrivent sous le masque, soulèvent la carapace ... Mais finalement quand la carapace est enlevée les sentiments ne sont plus refoulés ! Les étreintes se font et se défont ... Les mains se serrent et se guident ... Les regards se croisent et se soutiennent ... Si tu savais comme je t'aime ... toi l'être spécial qui a su soulevé le masque ...

Et finalement je reste ... Jalouse ... Impulsive ... Rêveuse ...
Etourdie ... Méfiante ... Nostalgique ... Entière ... Romantique ...
Impatiente ... Silencieuse ... Têtue ... Réservée ... Une insatisfaite née ...

...

Totalement crevée ... Complètement exténuée ... Et les premières rougeurs du beau temps se font sentir sur la peau ... Mal de crâne qui ne passe pas ... Le pic vert fait mumuse sans prendre de pause ... Mon crâne est son terrain de jeu ... Une piste d'atterrissage que l'on ne ménage pas ... Mais je vais enfin pouvoir me reposer ... Du moins jusqu'à lundi ... Premier week-end de repos depuis maintenant un certain temps ... Dormir et ne même pas regarder l'heure ... Grasse matinée ... et couchée à pas d'heure en regardant je ne sais pas quelle connerie à la télé ... Je m'en languis déjà ... Mais ce soir ce sera dodo très tôt ... Les paupières sont lourdes. Le cerveau plis sous le poids de la fatigue. Les neurones surchauffés sont toujours en quête de la vitamine C. Mais le pic vert tape toujours ! Suis-je si attachante ? Pourtant je ne le retiens pas !

Enfin déparassée de l'objet ... Plus rien ne pourra me faire penser à la personne ... Plus rien à part ce logiciel de messagerie instantannée tant connu ... Ses aller-venus et ses pseudos même plus retenus ... Ne m'en demandez pas trop en même temps svp ... J'ai réussi à me défaire de la personne, puis à me défaire de l'objet ... Laissez moi encore un simple contact dans une liste ... Je réussirai à m'en défaire de lui aussi ...

Une fille ne sait jamais ce qu'elle veut ...

Elle change si vite d'avis ... Les émotions divergent ...

Changement d'avis radical ... En deux secondes flash illuminé qui vient frapper mon petit esprit ... qui aurait d'ailleurs du être concentré dans le sujet de l'exam ... Finalement hate de lui rendre l'objet ... Plus rien a faire ... Je me défais de la personne comme je me défais de tout ce qui l'entourre ... Les souvenirs ?! Envie de les chasser de ma mémoire ... Envie de glisser dessus comme je peux glisser sur déjà tant d'autres choses ... Réussir à me persuader que ce n'est que du passé et prête à repartir de l'avant ... Je ne tourne pas les talons, mais repars d'un pas décidé ... Je ne tomberai plus dans le même piège ... Et si jamais ?! Au moins je saurai déjà à quel point ça fait mal ... Je repenserai à toi sans doute ... Oui je ne peux le cacher que tu reviens pointer ton image dans mes pensées de temps en temps ... Mais plus rien ne sera pareil ... Demain c'est le dernier jour ... Ce simple dernier jour ... A bon entendeur Salut ... Ne gardons de nous que les bons souvenirs, les rires, les éclats de rire, les taquineries, les chamailleries, les clins d'oeil, les confidences, les étreintes, les sourires ... Peut-être qu'un jour on se reverra ... Qui sait ... Et puis on se remémorera dans un dernier rire nos bons moments ... On se croisera en se disant simplement qu'il faudrait que l'on aille un de ces jours boire un verre ... Et puis, on saura par avance, que le un de ces jours, n'arrivera sans doute jamais, chacun aura fait sa petite vie ... L'un loin de l'autre ...

A bientôt peut-être ...

C'est peut-être le mal de crâne ...

Enchaînement de lettres ... de mots ... de phrases ... et finalement de lignes ...

Totalement crevée ... Mal au crâne comme pas possible ... Va savoir pourquoi ... A peine la sonnerie du portable, en guise de réveil, et le pic-vert commence à taper ... ma tête est devenue son arbre à jouer ... Je ne sais pas ce qu'il veut y trouver ... Les restes de mes neurones affaiblis et en quête de vitamines C ... il doit sans doute les sentir ramper de temps en temps comme de vieux vers de terre dont on a coupé un bout ... Ces vieux neurones doivent peut-être émettre de petites vibrations qu'il est le seul à entendre ... J'ai la seule impression que mon crâne va se déboîter sous le poids du cerveau ... Et le pic-vert quant à lui fait mumuse du matin au soir ... jusqu'au couché quand mes yeux cèdent sous le poids de la fatigue ...

Ca fait bizarre ... Nous n'étions pas si proche. Je ne le voyais pas tous les jours, même très rarement ... Et pourtant ... Il va leur manquer ... Il va nous manquer ... Il va me manquer ... Le vrai tombeau des morts est le coeur des vivants ! Après ça ... tout s'enchaîne ! Comme à chaque fois. Il ne suffit qu'un élément, qu'une action, qu'un seul geste, pour entraîner tout le reste ... Des chocs ! De mauvaises sensations ! Des idées qui tournent et qui tournent, et qui remuent des esprits ! Des regrets ! Et même des remords ! Voire même des accidents ...

Tout aussi bizarre le fait que ça ne me fasse plus rien. Presque plus rien. Et ce peut-être parce que je ne la vois plus, que je la connais plus ... Que je ne l'ai jamais vraiment connu ... J'étais trop petite peut-être ... Et aujourd'hui j'ai pleins d'idéaux dans la tête ... Aucun ne se fonde dans la masse de cette réalité ... Je ne demande pas vraiment non plus d'être entourée par d'autres personnes ... Enfin bon ... Va savoir ... Trop mal au crâne ... Le pic-vert a trouvé son terrain de jeu ...

En plus d'être la piste d'atterrissage de millions d'hélicos,

mon crâne est devenu la cible préférée de ce pic-vert ...