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Un Coeur de Verre
27 février 2006

Et j'aime bien me lancer dans des débats insensés

Et j'aime bien me lancer dans des débats insensés ... où l'on tourne peut-être en rond, mais en même temps où chaque phrase de plus apporte un fragment de réponse ... Ces débats dans lesquels on peut poser une question de plus pour répondre à une éventuelle "question de départ" ... Ces débats que l'on sait par avance sans réponse fixe, alors on sait que l'on se quittera sans doute dans un sentiment d'inachevé ... Mais pas de sentiment de frustration pour cette réponse absente dans notre esprit ... Et puis, alors on s'amuse à chercher l'exception, tout ça pour se persuader encore une fois, que l'on est pas tous à mettre dans le même sac ... que l'on est tous différent. Et puis de temps en temps, non qu'est ce que je raconte, le plus souvent pour ne pas dire toujours, on fait les différences hommes/femmes, comme pour croire qu'il n'y a que celle là ... Et l'on croit alors que c'est suffisant pour tout expliquer. Mais entre les hommes et les femmes, le plus grand des malentendus est sans doute de penser qu'il ne peut y avoir entre leurs désirs respectifs que des malentendus ...

Mais ... Pourquoi un homme garde trop souvent ses distances et ses sentiments enfouis par peur de trop souffrir ?! Une femme, est bien plus courageuse quand elle aime ...

Et puis ... Pourquoi doit-on toujours faire d'après les autres ? Pourquoi toujours faire attention au regard que les autres porte sur nous ? Si l'on ne faisait attention qu'à ce que nous voulons pour nous même et pour être bien, ne vivrions-nous pas mieux et plus heureux ?! N'est-ce pas tous ces autres autour de nous qui nous empêchent d'avancer à notre propre rythme et dans la direction que nous voulons choisir ?!

Et ... Pourquoi s'attacher aux "problèmes" des autres plus qu'aux notres ? Peut-être pour se rassurer en nous disant que l'on est pas les seuls à ne pas être très bien dans nos pompes ... Et puis, c'est même devenu une habitude chez les gens de juger, de critiquer les autres, alors qu'ils ne sont même pas au courant de la véritable histoire. Ce sont les gens autour, et le plus souvent les plus proches qui cassent du sucre sur le dos, alors que les personnes consernées par le problèmes ne parlent pas méchamment les unes des autres ... et même que le plus souvent c'est le contraire.

Et finalement ... Pourquoi voulez vous absolument vous sentir unique ? Différent des autres ? N'êtes vous pas tous pareil ?! Ne faites vous tous pas semblant ? Arrêtez de tourner le dos, et regardez vous ! Tous ! Tout le monde fait pareil ... Rare sont ceux qui pensent d'abord aux autres avant de penser à soi ...

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Commentaires
A
Les silences sont ambigue, signe de lacheté et de peur. Les silences signifient l'indécision, le trouble. Ne prends pas une citation pour maxime. Ne prends pas un silence pour une réponse qui t'arrange. <br /> Le silence, c'est parce qu'au fond, la force de prononcer ces mots, d'avouer, de nommer, a disparu. Il semblerait que nommer les choses soient tout aussi difficile que de les accepter.<br /> Le silence n'est pas "l'ami au fond d'un regard". Un regard peut mentir. Peut tromper. Un masque... Dont les yeux ont été voilé. <br /> Les "seules vraies paroles" sont celles dites avec sincérité, avec le coeur... celles qui blessent ou celles qui soignent. <br /> Après il y a les silences confortables, complice d'un moment unique et doux partagé. Mais je ne parle pas de ceux là. Seulement ceux qui sont lourds de maux.
U
Les silences sont les seules vraies paroles ! "L'ami au fond d'un regard" !!!
A
il y a des silences plus parlant que n'importe quel mot...
A
A croire que tu voulais provoquer... ou qui sait... te faire avoir un meilleur rôle ?<br /> <br /> "ce que je tente de vivre chaque jour" <br /> tu subis... Quand on lit ce que tu écris, on se demande si tu tentes vraiment quelque chose pour changer ce qui ne te convient pas. Tu tournes et retournes les situations dans ta tête, et cela ne produit que de la souffrance. Nous n'obtenons rien en gravant nos maux. Rien ne sert de se concentrer sur sa peine, sa douleur. Nous ne verrons simplement plus la lumière qui nous éclairait... Et elle deviendra ténèbre<br /> <br /> "J'ai une position du milieu qui n'aide pas tous les jours, mais qui me donne l'occasion de remarquer les mêmes comportements chez beaucoup de personne ... "<br /> Une position du milieu ? Je ne comprends pas très bien ce que tu entends par là, mais une chose est sur : ce n'est pas parce que nous sommes au milieu que nous pouvons voir avec dissernement ce qui se passe... nous ne pourrons jamais comprendre le comportement de quelqu'un (si nous le connaissons réellement pas), pourquoi il fait ou dit ça... Comme je l'ai dit dans mon premier commentaire, chacun a son passé, son présent, son futur. Les expériences peuvent être similaires, mais la leçon dégagée sera bien différente, les souvenirs aussi. Il agira différement même si le comportement est similaire à un autre. Ce n'est pas parce que tu es devant un échec, une douleur, que tu dois forcément t'enfermer dans cette optique : il fait pareil, il me fait aussi mal, il veut dire la même chose... Ce n'est que des suppositions... que de la brume... légère, insaississable, onirique...<br /> Tu juges... c'est humain, tu me diras... Mais comparer les autres, se placer au centre et fermer les yeux en disant : toi tu fais comme lui donc tu éprouves la même chose... c'est tellement enfantin.<br /> <br /> En ce qui concerne ce que j'entendais par "connaître réellement une personne" c'est la comprendre... comprendre ses mots, ses silences, ses regards... les petites manies, sa façon de bouger... ses préférences, ses défauts qui nous font sourire, ses qualités... C'est la comprendre en pouvant regarder dans le fond de ses yeux... Ne pas avoir besoin de la juger... Connaître quelqu'un, c'est aussi effleurer ses cicatrices sans les rouvrir mais en les effacant, doucement. C'est un lien fragile, léger... Mais reliant deux âmes. Ce filament est bien plus résistant que n'importe quelle chaîne... <br /> <br /> "ce que j'ai pu voir ces derniers temps tout prêt de moi"... tu es "au milieu"... mais tu fermes les yeux et vois que ce que tu souhaites voir. Et la douleur que tu vois, est-ce la tienne ou celle des autres ? <br /> <br /> "il y a bien plus de personnes qui nous poussent en arrière et qui nous empêche d'avancer, que de celle qui sont là tous les jours pour nous aider et nous aimer ..."<br /> Heureusement... Quelqu'un qui nous pousse en arrière ne peut que nous faire nous surpasser... Et nous prenons d'avantage conscience de l'amour, de la tendresse, du soutient, des gens qu'on aime s'ils sont peu nombreux : nous comprenons à quel point ils sont précieux et importants dans notre équilibre.<br /> <br /> "Les "autres" empêcheur de tourner en rond, qui se braquent ne sont que des obstacles sur les chemins ..."<br /> N'oublie simplement pas que tu fais partie des "autres"... tu es un obstacle pour toi... Le plus insurmontable... Le plus dangereux. Et ce que tu écris le prouve bien : tu te réfugies dans la douleur et les larmes... dans les fissures de ton mur et ton masque... peut-être pour te sentir vivante... ou pour voir s'il y a des gens qui t'aiment... être au milieu de l'attention... <br /> <br /> Ne juge pas trop vite... les erreurs sont vites arriver et cela ne sert à rien. Personne n'a besoin de faire ça. Les sentiments s'expriment par eux mêmes... Si le silence persiste, ce n'est pas forcément la crainte qui les fait taire... c'est peut-être qu'ils ne sont que chimères...
U
C'est vrai, j'ai peut-être écrit bien vite ... en jugeant ?! Sans doute ... Et puis à vrai dire, je m'attendais à un commentaire dans ce genre ... <br /> <br /> Ecris d'après mon "expérience personnelle", oui ... Mes remarques, mes questions n'ont été susciter que d'après ce que je vois en ce moment ... ce que je tente de vivre chaque jour ... J'ai une position du milieu qui n'aide pas tous les jours, mais qui me donne l'occasion de remarquer les mêmes comportements chez beaucoup de personne ... <br /> <br /> Mais je ne vois pas le rapport de cette question : "Mets-tu donc chaque personne dans une case avant de REELLEMENT la connaître ? "<br /> Je te répondrais ... Non. Je n'ai pas l'habitude de mettre les gens dans des cases ... Et puis, je peux ne pas être suppris d'un comportement totalement contraire à celui que j'aurai cru d'une personne ... <br /> Connaître "réellement" une personne ?! Est-ce possible ?! Est-ce qu'une personne se livre au point qu'une autre la connaisse "réellement" ?! Je ne sais pas ... Alors je connais certaine personne "vraiment" ou "beaucoup" mais je sais qu'il y a bien des facettes que je ne connais pas ... et je dirais : chacun son jardin secret. <br /> Ce que j'ai pu dire sur le comportement de certaines personnes vis à vis de ceux qui peuvent avoir des "problèmes" et qui à susciter chez toi cette question, et d'autres remarques encore, est simplement une question sur ce que j'ai pu voir ces derniers temps tout prêt de moi ... Ce n'est sans doute pas partout pareil, ce que j'espère fortement ... <br /> <br /> Suis-je de ceux qui pensent d'abord aux autres ?! Je ne sais pas vraiment, et en même temps qui peut dire ne jamais penser à soi ... Je pense aux "autres", mais à mes autres il est vrai ... Alors je suis là s'il le faut. Et pour ce qui est de penser à moi ?! Oui bien sur, je pense à moi comme tout le monde, et peut-être même que la société d'aujourd'hui a voulu que ses individus deviennent totalement individualistes, mais malgré tout je suis attachée à l'urgence de faire plaisir plus qu'à celle de me faire plaisir ... Peut-être que je trouve à être bien, en faisant plaisir ou en étant là ... Qui sait ... <br /> <br /> Pour ce qui est de ton affirmation sur "les autres" ... Je te dirai : tout à fait d'accord. Il y a des personnes ( tout en étant des autres ) qui sont là pour nous soulever, essuyer nos larmes, et nous prendre dans leur bras pour nous montrer que l'on est pas définitivement seul. Ma remarque à moi était peut-être simplement faite pour remarquer qu'il y a bien plus de personnes qui nous poussent en arrière et qui nous empêche d'avancer, que de celle qui sont là tous les jours pour nous aider et nous aimer ... <br /> Alors oui, ces autres là, ces personnes si rares et si précieuses, sont les plus importantes. Et c'est avec elles aujourd'hui que j'ai décidé d'avancer. Les "autres" empêcheur de tourner en rond, qui se braquent ne sont que des obstacles sur les chemins ... et puis, il n'y a pas d'obstacle insurmontable ...
Un Coeur de Verre
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